«Dans l’explosion, le plus intéressant, c’est l’étincelle»

Pour le projet de composition «Réflexions suisses sur Beethoven», Fortunat Frölich a travaillé avec les contrastes. Il se réfère au contenu de la chanson populaire originale: «Es hätt en Bur es Töchterli».

Fortunat Frölich habite et travaille dans la maison de ses grands-parents à Zurich, où la musique classique a toujours joué un grand rôle. «Pourtant, je dirais que je n’ai pas été spécialement poussé dans cette voie», explique le compositeur, qui est né et a grandi à Coire, lorsqu’on lui demande des précisions sur le choix de sa profession. «En fin de compte, c’est moi qui ai décidé.» Enfant, il a été si ému par une présentation de la «Passion selon Saint Matthieu» à l’église Saint-Martin de Coire que cela a sans doute déjà influencé son choix de carrière. «Mais ce fut un chemin avec de longs détours, des crises aussi, lorsque je ne voulais plus entendre parler de musique classique.» Il est donc passé à la musique pop, mais a ensuite réintégré le violoncelle étudié dans son enfance, car il voulait faire «quelque chose de différent». En commençant à voyager à 17 ans, il est également influencé par d’autres cultures musicales.

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